Le destin d’un petit oiseau bleu

1859

Un photographe au Havre, il y a longtemps, décide d’appeler son magasin « L’oiseau bleu ». Il ne se doutait pas qu’il se ferait dérober son symbole et qu’il serait un jour chargé de toutes les évocations contraires à l’échelle planétaire. Après « le petit oiseau va sortir », il y a « le petit oiseau va chanter »…

Au-delà de l’aspect légal, s’approprier des signes (code couleurs, formes, typographies, traitement photographique…) et faire en sorte qu’ils soient associés à une marque dans l’esprit des personnes est un combat de tous les jours. Et à chaque instant, un plus puissant que nous peut nous dérober notre petit capital, grâce à sa force de frappe. Plus l’identité est singulière, plus l’appropriation est claire et forte, moins la marque est exposée à la concurrence et à la saisie visuelle.

 

 

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