« La silhouette dégaine », « la candeur sensuelle » et « l’énergie romantique », tout un poème… À l’heure où un grand nombre de gens vivent dans la misère et tentent de se consoler avec les extrêmes, voir autant de superficialité factice sur la vitrine du Printemps me donne mal au cœur. C’est fou comme les gens ont besoin de se mentir pour prolonger un espèce de faux rêve de jeunesse et de beauté. Je me sens privilégiée et pourtant ces mots m’écœurent, ce Big Mac d’oxymores me donne la nausée, je ne supporte plus notre excès de décadence. Je pourrais en rire (comme pour Brillance miroir et toucher cachemire) mais c’est tellement trop que je n’y arrive plus… Dans les années 90, nous usions de superlatifs (le plus ceci, le plus cela), aujourd’hui nous sommes passé au « trop » (trop chou ! trop tout), oui c’est certain, tout ceci est trop. Ce clash, on va se le prendre en pleine face.