La création de marque est toujours une aventure passionnante mais stressante. La validation des projets est bien souvent un marathon infernal (un peu addictif malgré tout !). Entre design graphique, design politique et design stratégique, that is the question ! Le design graphique pur et dur, c’est bien, mais ça passe souvent à côté des gens dits normaux, c’est une forme d’entre-soi qui n’est pas satisfaisante ; malgré toute l’affection que j’ai pour les graphistes, je ne peux pas cautionner ce design sauf s’il concerne des projets personnels. Le design politique, ce n’est pas du design, c’est une autre forme d’entre-soi, pas graphique pour un sou mais éminemment politique, avec toutes sortes de manœuvres et de pressions contre-productives qui oublient accessoirement l’essentiel (le client), j’ai d’ailleurs l’impression que les Français ne sont pas mauvais en design politique ; je crains ne pouvoir le cautionner non plus ! Quant au design stratégique, voilà mon graal, parvenir à concilier le bon design graphique avec les clients potentiels (et accessoirement avec les décideurs qui valident la création et qui sont rarement identiques à la cible). Recommander du design graphique puissant, audacieux, visionnaire et raisonnable malgré tout car différent. Le design qui fait sourire, comme une évidence.
Cette matrice toute simple de Marty Neumeier est éclairante. Évidemment, il reste à définir ce qu’est le bon design, that is another question ! À ce propos, je vous conseille le petit livre extra de Stéphane Vial, Court traité du design (puf), il fallait bien un philosophe pour nous expliquer simplement ce qu’était le design.